"Nous avons eu des discussions, cependant aucun progrès n'a été enregistré", a déclaré lundi soir la porte-parole du syndicat, Lynne Hancock.

Les arrêts de travail à l'appui de revendications salariales ont débuté dimanche sur ces neuf sites qui représentent au total 10% des capacités américaines de raffinage. Il s'agit d'une première au niveau national depuis 1980.

Dans la plupart des raffineries concernées, où les ouvriers grévistes ont été remplacés par du personnel d'encadrement, le mouvement est sans conséquence. En revanche, le site géré par Tesoro à Martinez, en Californie, d'une capacité de 166.000 barils par jour, est à l'arrêt total, les arrêts de travail s'étant ajoutés à des travaux de maintenance.

Le syndicat USW réclame une revalorisation salariale de 6% pour les 30.000 ouvriers concernés par l'accord de branche en cours de négociation. La chute des cours du pétrole, qui ont perdu près de 60% depuis juin dernier, ne favorise pas sa revendication, indiquent des analystes.

(Erwin Seba; Henri-Pierre André pour le service français)