Cet accord, qui couvre 19,82% du capital, entrera en vigueur le 1er janvier prochain pour une durée de trois ans.

Il a été rendu nécessaire par la sortie de Vincent Bolloré du précédent pacte.

L'homme d'affaires français, deuxième actionnaire de Mediobanca avec 7,9% du capital, a fait le choix en septembre de sortir du pacte en raison de son engagement financier croissant dans le géant des médias français Vivendi et du besoin d'une plus grande flexibilité de ses actifs.

Un tel pacte est destiné à faire en sorte qu'un noyau d'actionnaires vote de la même manière lors des assemblées générales afin de garantir la stabilité de l'établissement.

Contrairement au précédent, le nouveau pacte ne contient aucun dispositif restreignant la possibilité pour un actionnaire de vendre sa participation.

Parmi les participants à ce nouveau pacte figurent UniCredit, la holding familiale de Silvio Berlusconi, le groupe Ferrero, qui fabrique entre autres le Nutella, et le groupe Gavio, qui contrôle les exploitants autoroutiers SIAS et ASTM.

Mediobanca, premier actionnaire de l'assureur italien Generali, a été pendant des années au coeur de la finance en Italie, avec des participations dans nombre d'entreprises de premier plan.

La banque s'est néanmoins délestée de la plupart de ces participations au cours des dernières années pour se concentrer sur son coeur de métier bancaire. L'établissement veut également faire baisser sa part dans Generali en vue de financer ses activités de gestion de fortune.

(Gianluca Semeraro; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)