Zurich (awp) - Le groupe industriel Meier Tobler a bouclé 2019 sur un bénéfice net de 3,4 millions de francs suisses, après avoir essuyé une perte de 9,2 millions un an plus tôt. Malgré le retour dans les chiffres verts, le conseil d'administration proposera aux actionnaires de se passer une nouvelle fois de dividende.

Le chiffre d'affaires des activités poursuivies (hors Keramikland) a accusé un repli de 5,3% à 496,1 millions de francs suisses. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) s'est contracté de 6,7% à 27,4 millions, essentiellement en raison des charges de loyer à hauteur de 3,2 millions consécutives à la vente du centre de services de Nebikon, avec à la clé un recul de 10 points de base (pb) de la marge afférente, à 5,5%, précise l'équipementier du bâtiment mardi dans un communiqué.

Meier Tobler ne s'attend pas à une embellie sur le front des recettes, et le chiffre d'affaires risque de connaître une nouvelle érosion pour l'exercice en cours. Le groupe se dit toutefois convaincu que les "nombreuses mesures d'améliorations" prévues en 2020 lui permettront d'aborder 2021 dans une "configuration considérablement meilleure", selon les termes du communiqué.

Dans la foulée, l'entreprise a annoncé la nomination au 1er septembre d'un nouveau directeur général (CEO) en la personne de Roger Basler, qui succédera à Martin Kaufmann. Après une douzaine d'années en poste, ce dernier quitte l'entreprise pour relever un nouveau défi professionnel.

Diplômé en économie d'entreprise de l'Université de St-Gall, le quinquagénaire est depuis 2013 aux commandes de l'unité Sanitaire du groupe Franke, après avoir dirigé la filiale helvétique du brasseur Heineken et exercé des fonctions dirigeantes chez Dyson et Red Bull.

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