Le fabricant de pneumatiques a enregistré sur les trois premiers mois de l'année des ventes nettes de 5,809 milliards d'euros. A parités constantes, la croissance ressort à +9,3%.

Le consensus Infront Data pour Reuters donnait 5,799 milliards d'euros.

"Dans des marchés difficiles, l’exposition du groupe à différents secteurs de l’économie permet une fois encore de démontrer sa résilience et de confirmer sa guidance 2019", a souligné le président de Michelin, Jean-Dominique Senard, cité dans un communiqué.

Le groupe, confronté comme l'ensemble des constructeurs automobiles à un ralentissement des ventes de voitures en Europe et une chute du marché en Chine, compte bénéficier de la demande plus soutenue pour les pneus de spécialités (mines, agriculture, deux roues et avions) et anticipe toujours un résultat opérationnel en hausse, hors effets de changes, cette année.

Au premier trimestre, il est parvenu à compenser un léger recul des volumes (-0,5%) par un effet prix mix en hausse de 2% (+1,3% correspondant aux hausses de tarifs et +0,7% reflétant l'amélioration du mix, notamment vers les pneus de 18 pouces et plus) et des effets de parités favorables à hauteur de +2% également.

Au total, les changes devraient avoir un effet légèrement favorable sur le résultat opérationnel de l'année, tandis que les matières premières devraient peser à hauteur de 100 millions d'euros, essentiellement au premier semestre.

(Gilles Guillaume, édité par Matthieu Protard)