* Ventes nettes +10% à ?5,567 milliards au T1 (consensus ?5,401 mds)

* Objectifs 2017 confirmés (Actualisé avec conférence téléphonique)

PARIS, 20 avril (Reuters) - Michelin a confirmé jeudi ses objectifs 2017 dans un environnement de marché globalement dynamique, après une hausse de 10% de ses ventes trimestrielles, tirées par la croissance du marché automobile européen et un rebond de la demande liée à l'industrie minière.

Le fabricant de pneumatiques, sous la pression d'une concurrence accrue, réduit ses coûts pour défendre sa rentabilité tout en augmentant ses prix pour absorber le renchérissement des matières premières, dont le caoutchouc naturel et synthétique.

Le groupe clermontois confirme dans un communiqué chiffrer l'impact négatif de la hausse des matières premières à environ 900 millions d'euros sur l'année.

D'autres hausses de prix seront nécessaires pour compenser l'augmentation des prix des matières premières, malgré leur légère baisse par rapport à leurs récents pics, a déclaré le directeur financier Marc Henry aux analystes.

"Les concurrents chinois ont augmenté leurs prix jusqu'à présent", a-t-il dit lors d'une conférence téléphonique, soulignant la hausse jusqu'à 8% des prix de Michelin prévue d'ici la fin du mois.

Au premier trimestre, le groupe a réalisé des ventes nettes de 5,567 milliards d'euros, un chiffre supérieur au consensus réalisé par Inquiry Financial pour Reuters qui s'établissait à 5,401 milliards.

Les ventes trimestrielles ont progressé de 14,9% pour les pneus spéciaux destinés à l'agriculture et aux mines, de 10,5% pour les voitures et de 6,1% pour les camions.

Les volumes ont quant à eux progressé de 7,3% sur la période, tirés par des achats anticipés et la reprise de l'activité minière.

Pour 2017, Michelin a ainsi confirmé prévoir un résultat opérationnel sur activités courantes supérieur ou égal à celui de 2016, hors effets de change positifs estimés à 100 millions d'euros, et la génération d'un cash-flow libre structurel supérieur à 900 millions d'euros.

"Le premier semestre devrait concentrer l'essentiel de la croissance du fait des achats d'anticipation déjà constatés en amont des hausses de prix, tandis que le second semestre bénéficiera de l'amélioration de rentabilité issue de ces hausses", explique le groupe dans son communiqué.

Le communiqué :

http://michel.in/2pjvmql (Cyril Altmeyer et Laurence Frost, avec Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)