Cette requête de la Federal Trade Commission intervient au moment où la FTC elle-même, le ministère de la Justice, plusieurs procureurs ainsi que le comité judiciaire de la Chambre des représentants soupçonnent ces grandes plates-formes technologiques de pratiques anticoncurrentielles.

La plupart des critiques ont jusqu'à présent porté essentiellement sur des acquisitions emblématiques comme celles d'Instagram par Facebook ou de Whole Foods par Amazon - qui avaient été, elles, soumises aux autorités.

Le débat se porte désormais sur le rachat par ces grands groupes d'entreprises plus modestes, qui représentent toutefois plusieurs milliards de dollars d'investissements cumulés, et qui ont empêché à des entreprises potentiellement concurrentes d'émerger.

La FTC, qui s'intéresse à des opérations conclues entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019, a indiqué que ces demandes de renseignement avaient été émises à des fins de recherche, précisant toutefois qu'elles pourraient déboucher sur des mesures coercitives.

"Si, au cours de l'étude, nous constatons qu'il y a des transactions qui posent problème (...) nous pourrions revenir en arrière et prendre des mesures pour traiter ces transactions", a déclaré Joseph Simons.

Google, Amazon.com, Apple, Facebook et Microsoft n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

(Jean-Michel Bélot)

par Diane Bartz et Nandita Bose

Valeurs citées dans l'article : Microsoft Corporation, Apple Inc., Facebook, Amazon.com, Alphabet