Le constructeur canadien d'avions et de trains cède certaines activités et a récemment regroupé ses activités dans l'aéronautique pour se concentrer davantage sur les avions d'affaires et les voitures de chemin de fer, plus rentables.

L'activité d'avions régionaux n'a plus de commande au-delà de 2020 mais son expertise d'ingénierie et sur le marché des pièces de rechange serait utile à Mitsubishi, qui peine à mettre au point et à faire certifier son programme d'avion régional. Son premier client, ANA Holdings, attend désormais d'être livré en 2020, contre 2013 prévu initialement.

Dans le cadre de l'accord avec Bombardier, qui devrait être finalisé au premier semestre 2020, Mitsubishi reprendra également une dette de 200 millions de dollars.

Au cours des premiers échanges à la Bourse de Toronto, le titre Bombardier prenait près de 4%.

(Allison Lampert à Montréal et Debroop Roy à Bangalore, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Bombardier, Inc., Mitsubishi Heavy Industries Ltd