Zurich (awp) - Le laboratoire zurichois Molecular Partners a consommé 40 mio CHF de liquidités pour ses activités opérationnelles l'an dernier, contre un peu plus de 35 mio en 2016. Le groupe attribue ce regain de dépenses à une montée en puissance de son incubateur de produits en développement et juge ses 141,1 mio de réserves suffisantes pour assurer son financement jusqu'en 2020.

Les revenus se sont érodés de 3% à 20,0 mio CHF et la perte nette a été creusée de près de 7% à 25,4 mio CHF.

La société de Schlieren prévoit d'accélérer encore ses investissements en 2018, entre 50 et 60 mio CHF. Ces jalons sont toutefois susceptibles d'être remaniés en fonction de l'avancement des recherches sur les produits en développement.

L'agenda clinique comprend la publication de données additionnelles (phase II) sur le traitement expérimental MP0250 contre le myélome multiple et de premières données sur cette même substance en phase Ib/II contre le cancer du poumon non à petites cellules. La fin de l'exercice devrait aussi donner lieu à la publication de premières indications sur le MP0274 contre le cancer du sein HER2 positif.

Coté sur SIX depuis fin 2014, Molecular Partners se félicite d'avoir élargi la base de son actionnariat en réduisant son exposition aux fonds de capital-risque à 23%, contre 42% un an auparavant.

Les actionnaires seront appelés à élire le successeur du président de l'organe de surveillance Jörn Aldag. Les administrateurs Andreas Plückthun et Jeff Buchalter ont eux aussi émis le souhait de ne plus briguer de nouveaux mandats. Le vice-président Bill Burns sera proposé pour superviser le conseil. Molecular Partners rappelle avoir offert l'an dernier des fauteuils à Patrick Amstutz et à Gwen Fyfe.

jh/al