Morgan Stanley gagne 0,55% à 44 dollars après avoir fait état de résultats contrastés. La dernière grande banque américaine à présenter sa performance du deuxième trimestre a dévoilé un bénéfice net meilleur que prévu. Il s’est replié de 10% à 2,03 milliards de dollars de dollars, soit 1,23 dollar par action. Mais cette baisse est moindre qu’anticipé, le consensus FactSet s’élevant à 1,14 dollar par action. Les revenus ont reculé de 3% à 10,24 milliards de dollars, ressortant en revanche au-dessus des attentes du marché : 10 milliards de dollars.

Les métiers de marché ont en particulier déçu. Ses activités de courtage ont enregistré une baisse de 12% à 3,33 milliards de dollars. Dans le détail, le courtage sur les actions – domaine où elle est le numéro un à Wall Street – la déception était de mise avec une chute de près de 14% des revenus à 2,13 milliards. Le marché visait 2,2 milliards. Ils ont reculé de 18% à 1,13 milliard de dollars dans le courtage FICC (obligations et change), décevants là aussi : 1,35 milliard de dollars.

Dans la gestion de fortune, le produit net bancaire de Morgan Stanley a augmenté de 2,2% à 4,4 milliards de dollars. Cette activité, qui a été nettement renforcée depuis la crise financière, a cependant affiché une marge avant impôts de 28,2% contre 26,8% un an plus tôt. Lors d'une présentation en janvier James P. Gorman avait indiqué viser une marge entre 26% et 28% en 2019. Le résultat avant impôts a augmenté de 7% à 1,24 milliard de dollars. Les actifs sous gestion ont augmenté de 7% à 2 570 milliards de dollars.

En gestion d'actifs, les revenus ont augmenté de 21% à 839 millions de dollars pour un résultat imposable en progression de 42% à 199 millions de dollars. Les actifs sous gestion sont en hausse de 5% à 497 milliards de dollars grâce à une collecte de 7,9 milliards de dollars.

La rentabilité des capitaux propres de Morgan Stanley est enfin ressortie à 11,2%, en ligne avec la fourchette d'objectifs à moyen terme de 10% à 13%.