Paris (awp/afp) - Le groupe bancaire BPCE a annoncé jeudi avoir engrangé au titre de l'année 2019 un bénéfice net globalement stable sur un an, aidé pas une embellie en fin d'année et le tassement de ses efforts de restructuration.

L'an passé, le groupe au logo violet, mélange du rouge du réseau Caisse d'Épargne et du bleu de Banque Populaire, a dégagé un bénéfice net d'environ 3 milliards d'euros, terminant ainsi sur une toute petite hausse de 0,1%.

Les revenus ont quant à eux progressé de 1,3% sur un an à un peu plus de 24,3 milliards d'euros, a détaillé la banque dans un communiqué.

"Nos trois métiers ont enregistré de très bonnes performances commerciales au quatrième trimestre", a notamment souligné Laurent Mignon, le président du directoire, cité dans le texte.

Au dernier trimestre 2019, "la gestion d'actifs a enregistré une collecte nette positive (...) et les métiers de banque de grande clientèle ont été très dynamiques. Parallèlement, nous avons bien maîtrisé nos coûts, généré des effets ciseaux positifs dans toutes nos activités et ainsi amélioré la rentabilité du groupe", a ajouté M. Mignon.

Dans le détail des différentes divisions, la division de banque de détail et d'assurance a vu sur le quatrième trimestre ses recettes grimper de 3,8%, portées - entre autres - par la hausse de ses encours de crédit à l'habitat et la progression du volume d'épargne sur lequel elle veille.

Cette dynamique s'inscrit dans un contexte pourtant peu porteur de taux d'intérêt très bas, voire négatifs, qui complique qui freine la capacité des banques à gagner de l'argent, notamment sur le crédit.

La filiale Natixis, qui rassemble les activités de marché, d'assurance ou encore la gestion d'actifs, a quant à elle vu ses recettes progresser de 25%, portée notamment par la gestion d'actifs et par un fort rebond de l'activité en banque de financement et d'investissement.

Le groupe a aussi profité d'un effet de base favorable lié au ralentissement de ses dépenses de restructuration: celles-ci ont représenté 178 millions d'euros au dernier trimestre contre près de 300 millions un an plus tôt.

Ces performances sont venues redorer un tableau en demi-teinte durant les six premiers mois de l'année, avec un premier trimestre lesté entre autres par les importantes charges de restructuration et un deuxième trimestre pénalisé par des secousses dans les activités de financement et d'investissement.

afp/rp