Dans un communiqué, BPCE précise que les activités de Natixis concernées sont l'affacturage, les cautions et garanties, le crédit-bail, le crédit à la consommation et les titres.

Le groupe non coté ajoute que cette opération se traduirait par "le versement aux actionnaires de Natixis d'une distribution exceptionnelle pouvant atteindre 1,5 milliard d'euros, sauf projet d'acquisition importante d'ici à la clôture de la transaction", qui est attendue d'ici la fin du premier trimestre 2019.

Lors d'une conférence téléphonique, François Riahi, directeur général de Natixis, a noté qu'aucun projet d'acquisition n'était actuellement en discussion, tout en disant qu'à terme les cibles de la banque en matière de croissance externe étaient des gérants d'actifs, des sociétés de paiement, des banques d'investissement.

Dans le communiqué, BPCE précise que la "capacité de croissance externe" de Natixis sera portée à 2,5 milliards d'euros pour la période 2018-2020, contre une précédente enveloppe prévue d'un milliard.

"En donnant à Natixis des moyens supplémentaires pour investir dans ses métiers asset-light et différenciants, principalement la gestion d'actifs, ce projet constituerait une opportunité additionnelle de développement", déclare François Riahi, cité dans le communiqué.

Laurent Mignon, président du directoire du groupe BPCE, a précisé, lors de la conférence téléphonique, que si Natixis, une fois le dividende spécial versé, identifiait des cibles d'acquisition sa maison mère était prête à lui apporter des capitaux si besoin.

La transaction aurait pour effet de porter le ratio de solvabilité core Tier One de Natixis à 11%, contre 10,5% à la fin du deuxième trimestre. Son objectif de ratio des capitaux propres tangibles passerait d'une fourchette de 13% à 14,5% à 14%-15,5%.

(Inti Landauro et Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)