Neoen lance une émission d'obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes (Oceane) venant à échéance le 7 octobre 2024 par voie de placement auprès d'investisseurs qualifiés pour un montant nominal maximal de 200 millions d'euros.

Le produit net de l'émission sera affecté aux besoins généraux de la société et aura notamment pour but de financer son développement en vue d'atteindre son objectif de capacité à fin 2021 (plus de 5,0 GW de capacité en construction ou en opération) tout en optimisant son bilan selon l'objectif communiqué par la société d'un ratio de levier moyen d'environ 80-85% du capital investi sur une base all-in incluant la totalité de la dette du groupe, qu'elle soit corporate ou mise en place pour le financement de ses projets.

Les obligations seront émises au pair et porteront intérêt à compter de la date d'émission à un taux annuel compris entre 1,250% et 1,875% payable semestriellement à terme échu les 7 octobre et 7 avril de chaque année (ou le jour ouvré suivant si cette date n'est pas un jour ouvré), et pour la première fois le 7 avril 2020.

La valeur nominale unitaire des obligations fera apparaître une prime comprise entre 35,0% et 42,5% par rapport au cours de référence de l'action Neoen sur le marché réglementé d'Euronext à Paris.

La fixation des modalités définitives des obligations est prévue aujourd'hui et le règlement-livraison des obligations est prévu le 7 octobre 2019.

A moins qu'elles n'aient été converties, échangées, remboursées, ou rachetées et annulées, les obligations seront remboursées au pair le 7 octobre 2024 (ou le jour ouvré suivant si cette date n'est pas un jour ouvré).


LEXIQUE
Oceane
Les obligations convertibles en actions nouvelles ou existantes permettent à leur émetteur d'échanger les obligations contre des actions préexistantes. Les Océane ont généralement un taux inférieur à celui d'une obligation classique, puisque le porteur peut bénéficier de l'avantage de la conversion, et par ailleurs, elles évitent à l'émetteur le risque de dilution du capital.