Nexans a essuyé au premier semestre une perte nette, part du groupe, de 116 millions d’euros, contre un bénéfice de 40 millions d’euros au premier semestre 2018. Il intègre la prise en charge pour 182 millions d’euros de charges de réorganisation reflétant essentiellement le provisionnement du plan de restructuration européen annoncé le 24 janvier 2019, dont les négociations ont été finalisées avec les instances sociales. L’Ebitda du spécialiste du câble s’élève à 195 millions d’euros au premier semestre 2019 contre 153 millions en 2018.

Les initiatives de transformation engagées ont eu un impact positif estimé à 48 millions d'euros, compensant un effet de ciseau de prix et de coûts estimé à -30 millions d'euros sur la période. L'effet de volumes est ressorti à +28 millions d'euros et les éléments non récurrents à -18 millions d'euros.

À cours de métaux constants, le chiffre d'affaires s'élève à 2,311 milliard d'euros, soit une croissance organique de 5%.

La dette nette consolidée s'établit à 709 millions d'euros au 30 juin 2019, en augmentation de 43 millions d'euros sur 12 mois.

Cette année, Nexans vise un Ebitda situé entre 360 et 390 millions d'euros hors impact des normes comptables IFRS16.

La dette nette consolidée de clôture, impactée par le décaissement prévisible de réorganisation, devrait ressortir à environ 600 millions d'euros incluant l'effet IFRS 16 pour environ 130 millions d'euros.

Compte tenu du caractère non déductible d'une part significative de la provision de restructuration (notamment en France et en Allemagne où des actifs d'impôts différés existent déjà), le résultat net pour 2019 pourrait avoisiner -110 millions d'euros.