GENEVE, 14 octobre (Reuters) - L'Organisation mondiale du Commerce (OMC) a donné raison en appel au Japon et à l'Union européenne qui contestaient les droits imposés par la Chine sur les importations de tubes sans soudure en acier inoxydable.

Un groupe d'experts de l'OMC s'était prononcé en ce sens en février mais les trois parties avaient fait appel et l'organe d'appel de l'OMC avait renforcé les accusations contre la Chine, annulant des points où les experts avaient soutenu Pékin.

En 2012, le Japon avait porté plainte auprès de l'OMC contre la Chine, l'accusant d'avoir mis en place des droits pour empêcher des entreprises comme Nippon Steel & Sumitomo Metal d'exporter des tubes d'acier utilisés dans les centrales thermiques.

L'Union européenne, via des entreprises comme l'espagnol Tubacex et l'allemand Salzgitter, s'était jointe à cette plainte en juin 2013.

En 2008, les exportations japonaises de ces tubes vers la Chine avaient atteint un pic d'environ 224 millions de dollars et celles de l'UE avaient plafonné à 293 millions, selon des données du Centre du commerce international (ITCà, organisme conjoint de la Cnuced et de l'OMC.

En 2012, les exportations du Japon et de l'UE ne représentaient plus que 80 millions de dollars.

La décision en appel de l'OMC est définitive et la Chine devra s'y conformer. (Tom Miles, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Salzgitter AG, Tubacex SA, Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp