"Nous sommes très, très tristes que Luca nous quitte parce qu'il a joué un rôle très important dans le groupe", a dit Herbert Diess jeudi à CNBC en marge du Forum économique mondial de Davos.

"Il a fait un travail formidable avec nous, mais nous avons accepté qu'il s'en aille, et il est probablement en discussions avec Renault, c'est ce qu'il nous a dit", a-t-il ajouté.

Une porte-parole de Renault a refusé de faire un commentaire.

La veille, à Davos toujours, le président de Renault Jean-Dominique Senard a déclaré que le nouveau directeur général ou la nouvelle directrice générale serait nommé très prochainement.

Depuis l'éviction en octobre dernier de Thierry Bolloré pour donner un nouveau souffle à Renault et à l'alliance, l'intérim est assuré par Clotilde Delbos.

Luca de Meo fait figure de favori pour le poste mais a rencontré des difficultés au sujet de la clause de non concurrence de son contrat avec Volkswagen, ont dit des sources à Reuters.

L'Etat français, principal actionnaire de Renault, a donné son feu vert tacite à la nomination du manager italien. "Il n'y a pas de raison que l'Etat s'oppose à la nomination de Luca di Meo comme futur DG de Renault", a dit une source de Bercy.

(Michelle Martin et Toms Sims à Francfort, Sarah White à Paris, Gilles Guillaume pour le service français, édité par Henri-Pierre André)