Il n'est pas prévu que la question d'une éventuelle baisse de la participation de l'Etat français au capital de Renault, actuellement de 15%, soit évoquée avec le Premier ministre japonais, a ajouté la source.

Quant au sujet d'une éventuelle relance du processus de rapprochement avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA), après l'échec des discussions entre Renault et Fiat sur un tel projet, "la priorité, c'est l'alliance avec Nissan et la relance de chantiers permettant son approfondissement".

Ces déclarations font écho aux propos de Thierry Bolloré, directeur général de Renault, disant qu'aucune nouvelle offre n'était actuellement sur la table concernant une éventuelle reprise des discussions avec FCA.

"Pour nous, il est très important que nous continuions à améliorer notre alliance", a-t-il déclaré, ajoutant que les membres de cette dernières allaient se réunir début juillet dans le cadre d'un ordre du jour "énorme", sans en dire plus.

Les échanges avec Shinzo Abe seront "l'occasion pour le président de réaffirmer l'attachement fort de la France à l'alliance Renault-Nissan", a poursuivi pour sa part la source à l'Elysée.

"Le président redira (...) la volonté qu'on puisse aller plus loin dans cette alliance, d'abord et avant tout sur une logique industrielle. Il y a la possibilité entre les deux groupes de trouver plus de synergies, plus de projets en communs sur une base industrielle."

"On ne peut faire utilement fonctionner cette alliance qu'en étant soi-même un partenaire fiable, constant, et on le sera", a poursuivi la source. "Le souhait que nous formulons, c'est que, du côté de Nissan et la partie japonaise, qu'il y ait une expression la plus favorable possible à la poursuite et à la consolidation de cette alliance."

Aucune rencontre avec des responsables de Nissan n'est prévue lors de la visite d'Emmanuel Macron au Japon.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Benoît Van Overstraeten)