Ce laboratoire, qui bénéficie d'un partenariat exclusif avec l'autorité israélienne de l'innovation, sera dédié au développement de capteurs pour véhicules autonomes, à la cybersécurité et au "big data", l'analyse de données.

Les dirigeants de l'alliance présents à cette inauguration ont minimisé les tensions actuelles entre Renault et Nissan, qui ont éclaté au grand jour depuis l'arrestation en novembre au Japon de leur ancien président Carlos Ghosn pour des soupçons de malversations financières qu'il rejette.

Le projet de fusion, pour l'instant avorté, entre Renault et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a été une nouvelle source de frictions ces derniers jours entre les constructeurs français et japonais.

"Aujourd'hui est un très bon exemple de ce que nous faisons ensemble", a dit Gaspar Gascon Abellan, directeur adjoint de l’ingénierie de l'alliance, à la presse.

"Les spéculations vont bien sûr se poursuivre à l'avenir mais au niveau des équipes, ce que nous constatons, c'est que nous coopérons de manière très étroite et très proche pour développer toutes les nouvelles technologies", a-t-il ajouté.

L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi dispose déjà de deux autres laboratoires d'innovation dans la Silicon Valley, en Californie, et à Shanghai.

(Tova Cohen; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Renault, MITSUBISHI MOTORS CORPORATION, Nissan Motor Co Ltd