Helsinki (awp/afp) - La première banque nordique, Nordea, a dégagé en 2018 un bénéfice net quasi stable par rapport à l'année précédente, mais en baisse au quatrième trimestre, a-t-elle annoncé mercredi, tout en se félicitant de l'avancée de son plan de transformation.

 

Le bénéfice net annuel 2018 s'est établi à près de 3,1 milliards d'euros contre 3 milliards un an auparavant.

 

Sur l'ensemble de l'année, l'activité de Nordea s'est contractée de 4,3%, avec un chiffre d'affaires à 7,3 milliards, pour un produit net bancaire de 9 milliards et un résultat opérationnel à 3,95 milliards d'euros (-1,1%).

 

"Les résultats pour 2018 ne sont pas la hauteur de nos attentes, avec une évolution difficile du chiffre d'affaires, entraînée par la pression sur les marges des prêts aux ménages, la croissance modérée du volume et les tensions sur l'épargne", a expliqué le PDG Casper von Koskull, cité dans le rapport.

 

Toutefois, "l'année a été marquée par d'importants résultats dans nos travaux de transformation: Nordea est désormais une banque plus ciblée, plus simple et plus souple - son siège se situant dans l'union bancaire - et" a renforcé son profil de risque "après des investissements considérables", a ajouté M. von Koskull.

 

Pour le quatrième trimestre, le bénéfice net a perdu près de 28%. Le résultat opérationnel, à 689 millions d'euros (-13,4% par rapport au même trimestre 2017) a cependant dépassé les attentes des analystes, qui escomptaient 656 millions.

 

Le produit net bancaire s'est élevé à 2,1 milliards et le chiffre d'affaires à 1,86 milliard, contre 1,83 au quatrième trimestre 2017.

 

Pour 2019, la banque prévoit des coûts inférieurs à ceux de 2018, charges constantes.

 

En octobre 2018, Nordea, autrefois installé en Suède, a officiellement transféré son siège social en Finlande et donc en zone euro.

 

En se domiciliant dans la capitale finlandaise, la banque entre dans l'Union bancaire européenne, créée dans le sillage de la crise de la zone euro début 2010 pour placer les banques des pays membres sous la supervision de la Banque centrale européenne (BCE).

 

afp/ol