Hydro avait annoncé la semaine dernière le licenciement de 4.700 personnes et la mise à l'arrêt de cette usine, qui ne fonctionnait qu'à la moitié de sa capacité depuis mars en raison d'un problème de respect des normes environnementales.

Mardi, il a dit avoir obtenu des autorités brésiliennes deux permis pour redémarrer à la moitié de sa capacité la production de sa raffinerie.

"Notre façon de fonctionner nécessite à présent davantage de personnel. Tant que nous aurons un dialogue positif avec les autorités, nous conserverons les équipes. Nous pensons que la fermeture sera levée et que nous aurons besoin de tout notre personnel", a déclaré Svein Richard Brandtzaeg dans un entretien téléphonique à Reuters.

"Il est difficile de donner un calendrier précis pour un redémarrage complet mais nous sommes en train de mettre en oeuvre les mesures sur lesquelles nous nous sommes mis d'accord avec les autorités brésiliennes en septembre", a-t-il ajouté.

L'usine a une capacité de production annuelle de 6,4 millions de tonnes d'alumine, soit environ 10% de la production mondiale en dehors de la Chine.

Accusé de polluer l'environnement, Norsk Hydro a accepté en février de diviser par deux la production du site d'Alunorte, à la suite d'une demande des autorités. Il avait alors reconnu des rejets non autorisés d'eaux non traitées lors de fortes précipitations.

Le titre reculait de 1,86% à 43,87 couronnes norvégiennes vers 10h45 GMT en Bourse d'Oslo, alors que l'indice européen des ressources de base cédait 1,52% au même moment.

(Ole Petter Skonnord; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)