Parmi les nombreux ressortissants syriens qui ont fui la guerre dans leur pays, des milliers de personnes souffrent de maladies chroniques (diabète, maladies cardiaques, etc.) et ne bénéficient plus d'aucun traitement depuis leur départ de Syrie.

20 juin 2017

Beaucoup d'entre eux vivent actuellement au Liban, où les maladies chroniques représentent déjà une très lourde charge pour le système de santé et sont responsables d'environ 85 % des décès. Le flux de réfugiés syriens a fait grimper d'un tiers le nombre de personnes vivant au Liban et accentue encore la pression sur les établissements de santé.

Face à ce problème, Novartis a entamé une collaboration avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) l'année passée. Novartis entend ainsi contribuer à améliorer l'accès aux médicaments et aux soins médicaux pour les populations réfugiées au Liban.

Par le biais de son programme Novartis Access, l'entreprise propose des médicaments contre l'hypertension et le diabète aux gouvernements et aux autres fournisseurs du secteur public dans les pays à faible revenu. A la faveur d'un concept commercial novateur, les médicaments permettant de lutter contre les maladies chroniques sont proposés au prix d'USD 1 par traitement et par mois.


Mountaha et sa fille de quatre ans Mona font partie des milliers de personnes déplacées qui vivent aujourd'hui au Liban. Novartis y travaille en collaboration avec la Croix-Rouge pour traiter les réfugiés atteints de maladies chroniques.
Les populations réfugiées sont particulièrement exposées aux risques

La situation au Liban n'est qu'un exemple parmi d'autres pour illustrer les défis croissants posés par les maladies chroniques, elles-mêmes liées à la hausse du nombre de personnes âgées. Chaque année, ces maladies font quelque 38 millions de victimes dans le monde, dont 75 % dans des pays à revenu faible et intermédiaire. Il est essentiel d'assurer un diagnostic précoce et un traitement à long terme des maladies chroniques. En conséquence, les migrants se voient exposés à des risques particuliers.

Avant de devoir quitter la Syrie en 2012 en raison de la violence des combats, Hamid, 58 ans, et son épouse Hamida cultivaient une parcelle de terre à proximité de la ville d'Homs. Réfugiés au Liban avec deux de leurs filles et deux petits-enfants, ils vivent désormais au jour le jour et dépendent de petits travaux occasionnels pour pouvoir payer leur nourriture et leur logement. Cette situation affecte leur santé. Diabétique depuis 20 ans, Hamid n'a pas de quoi payer ses médicaments au Liban, alors qu'il les obtenait gratuitement en Syrie.

Après six semaines sans traitement à l'insuline, il avait perdu tellement de poids qu'il a dû se résoudre à demander de l'aide. La clinique locale soutenue par le CICR, qui propose des médicaments et des contrôles réguliers, lui a sauvé la vie. Son épouse y est aussi traitée depuis qu'on lui a également diagnostiqué un diabète.


Mustafa joue dans son logement temporaire à Bireh, au Liban, où il vit avec sa grande famille depuis que leur maison à Homs, en Syrie, a été détruite il y a quatre ans. Sa grand-mère souffre de diabète et est traitée à la clinique locale de la Croix-Rouge.

Hamid et Hamida font partie des plus de 270 000 personnes qui, en 2016, ont consulté l'un des établissements de santé soutenus par le CICR. L'organisation vise à proposer des possibilités de diagnostic, des traitements et des contrôles de suivi aux réfugiés syriens et palestiniens défavorisés ainsi qu'aux patients libanais atteints de maladies chroniques afin de prévenir les complications à long terme comme les accidents vasculaires cérébraux ou les affections rénales.

L'accès aux traitements est décisif

Parmi l'ensemble des maladies chroniques, les maladies cardiaques sont à l'origine de la majorité des décès dans le monde. Le CICR permet aux réfugiés tels que Ziad, qui souffre d'hypertension, d'accéder aux soins médicaux vitaux. Ziad a fui la Syrie en 2014 avec sa femme et ses enfants lorsque la banlieue de Damas où ils vivaient a été en grande partie détruite. Aujourd'hui, il subsiste tant bien que mal en travaillant comme ouvrier. Pour Ziad, il ne fait aucun doute que l'expérience traumatisante de la destruction de son pays a encore aggravé ses problèmes de santé : « Le seul fait de voir des images de la Syrie à la télévision m'affecte parfois comme une maladie. »

Pour de nombreux réfugiés, l'accès aux soins médicaux est vital. Elham est à la tête d'une grande famille. Elle souffre d'une maladie cardiaque et de diabète, tout comme son frère et son cousin Mohammad, qui est imam.


Elham (au centre), patiente du CICR, avec quelques-uns de ses enfants et leur famille respective après leur fuite de Syrie.

Elham a dû subir une opération à cœur ouvert, dont le financement a été assuré par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Mohammad a lui aussi dû être opéré à plusieurs reprises. Les trois membres de la famille ont en permanence besoin de traitements, qui leur sont dispensés grâce au CICR.


Mohammad regarde à l'intérieur d'un bâtiment utilisé comme mosquée par des réfugiés syriens.

Cette assistance médicale est essentielle à leur survie. Un retour durable à la paix et à la stabilité serait toutefois le meilleur remède pour soulager ces personnes.

La Sté Novartis AG a publié ce contenu, le 20 juin 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le20 juin 2017 12:15:11 UTC.

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