Zurich (awp) - Novartis annonce mercredi un chiffre d'affaires de 11,1 milliards de dollars (quasiment la même somme en francs suisses) pour le premier trimestre 2019, en hausse de 2% sur un an (+7% à taux de change constants). Le résultat net s'est affiché à 1,9 milliard, en recul de 5%. Le géant pharmaceutique bâlois augmente dans le même temps ses objectifs de bénéfice pour 2019.

"Avec le lancement sur le marché de Mayzent (contre la sclérose en plaques) et l'autonomisation réussie d'Alcon, Novartis a bien commencé l'année", commente dans le communiqué le directeur général (CEO) du laboratoire pharmaceutique, Vas Narasimhan.

Les chiffres annoncés concernent les activités poursuivies et ne tiennent pas compte d'Alcon, la division ophtalmique externalisée et entrée en Bourse le 9 avril, et dont les ventes ont atteint 1,78 milliard de dollars (stables sur un an).

Comme de coutume, la division pharma (Innovative Medicines) a fourni l'essentiel des recettes, soit 8,78 milliards de dollars, environ 200 millions de plus que le consensus des analystes consultés par AWP. La demande pour le Consentyx contre le psoriasis et celle pour le médicament pour le coeur Entresto, deux "moteurs de vente", est restée robuste, même si les ventes de Cosentyx ont légèrement reculé par rapport au dernier trimestre 2018.

Le bénéfice opérationnel s'est hissé à 3,3 milliards de dollars (+9%/+18% à taux de change constants).

Le directeur général annonce dans la foulée une hausse des prévisions de bénéfice opérationnel pour 2019. A taux de change constants, le résultat opérationnel est attendu en augmentation dans la fourchette haute d'un pourcentage à un chiffre. Jusqu'à présent, la direction tablait plutôt sur une progression de l'ordre de 5%. Pour le chiffre d'affaires, les prévisions de ventes demeurent inchangées, avec une croissance attendue de l'ordre de 5%.

"Nous entrons dans une phase passionnante, avec le lancement de Zolgensma (contre l'amyotrophie spinale)", a précisé le directeur général.

Novartis annonce par ailleurs la nomination de Richard Saynor, transfuge de GSK, comme directeur général de Sandoz, sa filiale de génériques.

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