Oracle domine nettement le palmarès des hausses du S&P500, contribuant à l’atteinte d’un nouveau record par le plus représentatif des indices américains. L’éditeur américain de logiciels professionnels Oracle gagne 8,96%à 57,39 dollars à la faveur de résultats meilleurs que prévu au quatrième trimestre, clos fin mai, de son exercice fiscal 2019. JPMorgan explique cette performance meilleure que prévu par les licences pour les bases de données : +15% à 2,5 milliards. Il a apprécie aussi l’accélération de la croissance interne : +4%.

Sur cette période, le concurrent de SAP a enregistré un bénéfice net en progression de 14% à 3,7 milliards de dollars, soit 1,07 dollar par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 1,16 dollar, soit 9 cents de mieux que le consensus Refinitiv. Les revenus d'Oracle ont augmenté de 1% à 11,14 milliards de dollars alors que le marché visait 10,93 milliards de dollars. Ils ont progressé de 4% à taux de change constants.

Oracle a précisé que les revenus générés par sa principale division, qui comprend ses activités dans le cloud étaient stables à 6,8 milliards de dollars. Leur progression est de 3% à taux de change constants. Le marché visait 6,79 milliards de dollars.

Pour le trimestre en cours, Oracle vise un bénéfice par action hors éléments exceptionnels compris entre 81 et 83 cents par action alors que le marché vise 80 cents. Les revenus sont anticipés en progression de 1% à 3% à taux de change constants, sachant que l'impact des changes est estimé à 1%. Ce qui implique un chiffre d'affaires entre 9,2 et 9,39 milliards de dollars, légèrement inférieur aux attentes : 9,34 milliards de dollars.

Le groupe prévoit enfin 2,2 milliards d'investissements sur l'exercice.