L'opérateur, qui ouvre le bal des publications pour le secteur en France, continue de récolter les fruits de sa stratégie axée sur les offres "convergentes" couplant fixe et mobile et sur le déploiement du très haut débit avec un pic d'investissement attendu cette année à 7,4 milliards d'euros.

Le numéro un des télécoms en France a vu son chiffre d'affaires progresser de 2,1% dans l'Hexagone à 4,49 milliards d'euros au premier trimestre, en dépit d'une concurrence toujours vive sur un marché à quatre acteurs, à la faveur de ventes records pour un début d'année dans la fibre.

Des spéculations sont réapparues la semaine dernière sur une possible nouvelle tentative de consolidation du marché français après de nombreux échecs au cours des années passées.

Evoquant un "serpent de mer", le directeur financier d'Orange a réaffirmé que l'opérateur n'avait pas besoin d'une telle opération.

"Pour l'instant, nous on est de toute façon pas dans cette partie. On progresse très bien en France dans un marché qui est c'est vrai très promotionnel", a-t-il dit à des journalistes.

Egalement porté par la bonne forme persistante de ses activités en Espagne et par une accélération de sa croissance dans la région Afrique et Moyen-Orient, l'opérateur a signé au global un chiffre d'affaires de 10,08 milliards d'euros, en progression de 2,0% à données comparables.

Son résultat d'exploitation (Ebitda) ajusté a par ailleurs augmenté de 3,8% à 2,6 milliards, en ligne avec les attentes du marché, selon un consensus établi par Inquiry Financial.

"Les résultats sont tout à fait en ligne mais il est à noter que la croissance des revenus en France est très robuste en dépit des promotions sur le marché et que la croissance de l'Ebitda pour l'ensemble des activités télécoms a accéléré", soulignent les analystes de Jefferies dans une note.

Le titre a clôturé mercredi soir en repli de 0,27% à 14,77 euros, donnant une capitalisation boursière de 39,3 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, il affiche un gain de 2,04%.

(Gwénaëlle Barzic et Mathieu Rosemain, avec Blandine Hénault, édité par Pascale Denis)