Il y a une semaine, l'exploitant des Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Dublin, a dit s'être assuré du soutien d'une majorité d'actionnaires de la Bourse d'Oslo, tandis que la directrice générale de l'opérateur norvégien a fait savoir que des solutions alternatives allaient être explorées.

"Le conseil (...) a décidé d'inviter les parties susceptibles d'être intéressées par cette opportunité (...) de prendre part à une procédure d'offres", précise Oslo Bors dans un communiqué.

"Cette procédure aura lieu en janvier et l'objectif sera de trouver la solution optimale, dans les meilleurs intérêts aussi bien de la valeur actionnariale que des fonctions du groupe (...) dans le marché de titres norvégien."

La Bourse d'Oslo entend s'entretenir avec Euronext et d'autres candidats intéressés avant de faire une recommandation à ses actionnaires, ajoute-t-elle.

Euronext détient déjà 5,1% d'Oslo Bors, mais une participation supérieure à 10% nécessitera l'approbation du gouvernement norvégien.

Le groupe cherche à constituer un groupe de marchés boursiers paneuropéen diversifié, mais les opportunités sont rares, soit parce que les opérateurs appartiennent déjà à des poids lourds du secteur, tels que le London Stock Exchange et le Nasdaq, soit parce que les actionnaires veulent rester indépendants.

(Terje Solsvik, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Pascale Denis)

Valeurs citées dans l'article : Nasdaq, London Stock Exchange, Oslo Bors VPS Holding ASA, Euronext