Bâle (awp) - Le volume d'affaires du groupe de transports et logistique Panalpina au deuxième trimestre est conforme aux prévisions des analystes, mais le bénéfice a été amputé de provisions de restructuration de 26 mio CHF. Le chiffre d'affaires a atteint 1289 mio CHF, contre 1438 mio sur la même période en 2015, et le bénéfice brut s'est établi à 371,4 mio CHF, contre 364 mio un an plus tôt, écrit la société bâloise mercredi dans un communiqué.

Le résultat d'exploitation Ebit a fondu à 10,7 mio CHF, contre 35,1 mio au deuxième trimestre 2016. Enfin, le bénéfice net s'est contracté à 4,5 mio CHF, contre 25,7 mio un an plus tôt.

Les chiffres de Panalpina s'inscrivent dans la fourchette des prévisions en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice brut, mais sont très inférieurs au chapitre de la rentabilité en raison de provisions. Le consensus des analystes était de 1355 mio CHF pour le chiffre d'affaires net, de 369 mio CHF pour le bénéfice brut, de 34,5 mio CHF pour l'Ebit et de 25,8 mio CHF pour le bénéfice net.

"Au deuxième trimestre, il est apparu que le transport du pétrole et du gaz ne reviendra pas à la normale prochainement. Nous avons donc décidé de réaligner nos capacités sur les volumes actuels et de ne plus attendre de redressement. Nous avons donc imputé tous les coûts de restructuration sur le deuxième trimestre", a déclaré Peter Ulber, directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué. Les provisions pour restructuration se montent à 26 mio CHF.

Les volumes de fret aérien ont progressé à 155,9 (145,6) mio CHF, écrit Panalpina. Le bénéfice brut par tonne a reculé de 4% à 690 (720) CHF en raison de la progression de la part des produits périssables par rapport aux secteurs pétrolier et gazier. Le chiffre d'affaires du fret maritime s'est en revanche contracté à 114,8 (118,2) mio CHF, en raison du recul des volumes de pétrole et de gaz transportés.

L'unité logistique affiche quant à elle un chiffre d'affaires stable de 100,6 (100,5) mio CHF.

"Nous considérons toujours que le pétrole et le gaz constituent un marché stratégique et nous sommes convaincus que nous avons pris les bonnes mesures dans un marché en cours de stabilisation lente", a ajouté Peter Ulber. "Dans toutes les autres industries, nos affaires ont connu une dynamique positive et nous prévoyons qu'il en sera de même au cours de 2016."

rq/jh/ol