New York (awp/afp) - PepsiCo a surpris mardi les marchés financiers en annonçant de solides résultats au deuxième trimestre, principalement grâce à de bonnes ventes de ses boissons en Amérique du Nord et de ses chips.

Première multinationale à publier sa performance du deuxième trimestre écoulé, le géant des sodas a fait état d'un bénéfice net de 2,03 milliards de dollars, en hausse de 11,9% sur un an, lors de la période achevée le 15 juin.

Ce résultat se traduit par un bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels, référence en Amérique du Nord, de 1,54 dollar contre 1,50 dollar attendu en moyenne par les analystes financiers.

Le chiffre d'affaires a, lui, progressé de 2,2% à 16,44 milliards de dollars, en dépit des effets de change défavorables ayant rogné les revenus d'environ 3%, est-il précisé dans un communiqué.

Les analystes tablaient sur 16,42 milliards de dollars seulement.

PepsiCo a pu compter sur les ventes de ses marques d'eaux, dont les eaux gazeuses Bubly, qui lui ont permis de neutraliser le déclin des volumes de ventes des boissons vitaminées Gatorade et des sodas.

Une hausse de 2,5% des prix a aussi été salutaire, ce qui a contribué à une hausse de 2,5% des revenus de la division boissons en Amérique du Nord.

Cette hausse des prix a en outre permis de limiter l'impact du renchérissement des prix des matières premières utilisées dans la fabrication des produits et les emballages.

Les snacks et les en-cas, relais de croissance depuis quelques années maintenant, ont vu leurs revenus progresser de 4,5% en Amérique du Nord. PepsiCo récolte ainsi les fruits des efforts entrepris pour réduire la teneur en sucre de ses sodas et modifier les ingrédients utilisés dans la préparation de ses chips Frito-Lay

Le groupe, qui est basé à Purchase dans l'Etat de New York, a réaffirmé ses prévisions annuelles, notamment son objectif de dégager une croissance de ses ventes de 4% à périmètre et taux de changes constants.

Ramon Laguarta, le nouveau PDG aux commandes depuis près de neuf mois, entend également choyer les actionnaires à qui il promet de reverser 8 milliards de dollars, dont 5 sous la forme de dividendes.

"Notre performance (...) et les progrès que nous faisons pour atteindre nos priorités stratégiques nous confortent dans l'idée que nous allons atteindre nos objectifs financiers pour 2019", a-t-il déclaré mardi, cité dans le communiqué.

Il a lancé en parallèle une cure d'austérité visant à réduire drastiquement les coûts via des suppressions d'emplois.

afp/rp