NEW YORK, 14 septembre (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé irréguliers vendredi sur le Nymex au terme d'une semaine instable durant laquelle le marché a été tiraillé entre les bonnes et les mauvaises nouvelles.

L'un des points marquants est que la barre des 80 dollars se sera révélée une solide résistance pour le Brent.

"Il y a eu beaucoup de manoeuvres spéculatives pour faire monter le Brent au-dessus de 80 dollars à l'appui des sanctions américaines touchant ceux qui achètent du brut iranien, mais depuis le début de l'année, les achats au-dessus de 79 dollars n'ont pas réussi à donner le ton", observe le consultant Petromatrix.

Washington a réinstauré des sanctions financières contre Téhéran depuis le 6 août et celles touchant proprement le secteur pétrolier doivent entrer en vigueur le 4 novembre.

Face à cet élément a priori favorable, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a fait remarquer jeudi que même si le marché pétrolier se tendait, avec une demande censée atteindre les 100 millions de barils par jour dans les trois mois qui viennent, les risques économique mondiaux allaient eux en s'accentuant.

Par ailleurs, sept puits supplémentaires ont été creusés aux Etats-Unis dans la semaine au 14 septembre, la plus forte progression depuis un mois, à un total de 867, suivant le parapétrolier Baker Hughes. Un an plus tôt, le nombre des puits était de 749.

Le contrat d'octobre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 40 cents, soit 0,58%, à 68,99 dollars le baril.

Le contrat de novembre sur le Brent de Mer du Nord a cédé 9 cents (0,12%%) à 78,09 dollars. (Avec Jessica Resnick-Ault)