PSA (+2,61% à 20,08 euros) truste la première place du CAC 40, soutenu par les propos amènes de Bernstein. En effet, le bureau d’études a relevé hier soir son objectif de cours de 24 à 30 euros sur la valeur, tout en maintenant son opinion Surperformance. L’analyste manifeste une confiance grandissante dans le fait que le constructeur automobile réussira un redressement de haute volée de sa filiale déficitaire Opel-Vauxhall. Cette possibilité lui apparaît sous-estimée par le marché actuellement.

"Nous pensons qu'Opel-Vauxhall publiera un bénéfice net positif dès le premier semestre et pourrait même générer du cash, explique Bernstein. Cette prouesse changera les perceptions sur PSA et amènera un réajustement des prévisions".

Dans sa note de recherche, Bernstein n'évacue pas les challenges auxquels PSA sera confronté, notamment la gestion d'une main-d'œuvre allemande "militante" et manifestant des difficultés de communication avec le constructeur automobile. Néanmoins, Bernstein pense que PSA est capable de surmonter ces complexités.

PSA avait acquis Opel-Vauxhall mi-2017 auprès de l'américain General Motors. "Après 20 ans de pertes, un focus européen et seulement deux marques, un grand nombre de personnes pensait que PSA avait réalisé la mauvaise acquisition, dans la mauvaise région et au mauvais moment du cycle", rappelle Bernstein.

L'analyste n'est clairement pas de cet avis. Et les investisseurs semblent lui donner raison aujourd'hui.