Pfizer apparaît parmi les principales progressions de l’indice Dow Jones grâce à des profits trimestriels plus importants que prévu. L’action du groupe pharmaceutique gagne 1,53% à 39,18 dollars. Il a aussi annoncé que son budget de R&D serait finalement compris entre 7,7 et 8,1 milliards de dollars contre une précédente fourchette de 7,4 à 7,9 milliards de dollars. Son PDG, Ian Read, anticipe toujours l’approbation de 25 à 30 médicaments d’ici à 2022, dont jusqu’à 15 blockbusters.

Dans le secteur pharmaceutique, un blockbuster est un médicament qui génère plus de 1 milliard de dollars de revenus par an.

Au deuxième trimestre, le bénéfice net de Pfizer a augmenté de 26% à 3,87 milliards de dollars, soit 65 cents par action. Le bénéfice par action passe à 81 cents si l'on retire les éléments exceptionnels, dépassant ainsi de 7 cents le consensus Reuters. Ses revenus ont progressé de 4% à 13,466 milliards de dollars alors que Wall Street visait 13,31 milliards.

Perspectives 2018 : un relèvement et un abaissement

Pfizer a relevé sa prévision de bénéfice par action ajusté 2018 de 5 cents, soit entre 2,95 et 3,05 dollars. Le marché table déjà sur 2,95 dollars. Cette nouvelle estimation intègre les 6,1 milliards de dollars d'actions rachetées par le groupe depuis le 1er janvier et un taux d'imposition d'environ 16%, à comparer avec 17% précédemment.

Il a en revanche réduit sa prévision de revenus de 500 millions de dollars en raison d'impacts de change négatifs. Ils sont désormais anticipés entre 53 et 55 milliards de dollars alors que Wall Street prévoit 55,24 milliards de dollars.

Le concurrent de Sanofi avait annoncé au début du mois une réorganisation en trois branches. Une division réunira les biosimilaires et activités hospitalières, une autre les médicaments de marques et génériques tandis que la troisième regroupera la santé grand public. La transformation sera effective au début de l'exercice fiscal 2019.