Cette chute abrupte s’explique en partie par la baisse de la demande de tabac, notamment au Japon, où les fumeurs semblent plus prudents vis-à-vis de la nicotine et de ses nouveaux substituts. Ces perspectives pessimistes entraînent une nette surréaction des marchés à la baisse.
Pourtant, le bénéfice par action ajusté est supérieur de deux cents aux anticipations des analystes et atteint 1 dollar par action. La société mise même sur un BPA autour de 5,3 dollars d’ici la fin 2018.
Le cours déjoue ainsi tous les pronostics à l’heure où les indicateurs semblaient au vert. Philip Morris entraîne ses concurrents dans sa chute vertigineuse, comme British American Tobacco, qui perd près de 6% dans la journée.