Le fabricant de biens de grande consommation, Procter & Gamble pointe à la dernière place de l'indice Dow Jones après avoir averti que sa croissance organique annuelle s'inscrirait dans le bas de sa fourchette d'objectifs. L'action perd 3,57% à 75,41 dollars, au plus bas depuis janvier 2016. Procter & Gamble (P&G) a indiqué qu'il prévoit désormais une croissance organique de ses ventes annuelles (l'exercice 2018 sera clôturé fin juin) dans le bas de sa fourchette +2%/+3%.

En revanche, P&G est plus optimiste concernant son bénéfice par action : il devrait croitre de 6 à 8% au lieu de 5 à 8% jusqu'à présent.

Par ailleurs, P&G a fait état, pour son troisième trimestre clos fin mars, d'une stabilisation de son bénéfice net à 2,51 milliards de dollars. Il a représenté 95 cents par action. Hors éléments exceptionnels, il ressort à 1 dollar par titre.

Le chiffre d'affaires trimestriel de P&G, pour sa part, a augmenté de 4% à 16,28 milliards de dollars. En organique, sa croissance ressort à 1%.

Le consensus Zacks prévoyait 98 cents de bénéfice par action et 16,19 milliards de dollars de ventes.

Procter & Gamble a par ailleurs signé un accord avec le laboratoire Merck KGaA prévoyant l'acquisition par l'Américain de l'activité Santé grand public de l'Allemand pour 3,4 milliards d'euros. P&G complète ainsi son portefeuille de marques de soins grand public qui comprend Vicks, Metamucil, Pepto-Bismol, Crest et Oral-B. Les actifs acquis représentent 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires.

En concluant ce deal, P&G met fin à la coentreprise nouée avec Teva dans la santé grand public, qui expirera officiellement le 1er juillet prochain. Procter & Gamble compte finaliser la transaction dans le courant de l'exercice 2018/2019.