Les soucis de Prysmian ne sont pas terminés avec le câble sous-marin haute tension Western Link, qui relie le nord du Pays de Galles à l'Ecosse. Durant la phase de tests, le système de protection s'est déclenché, entretenant le doute sur la qualité de l'équipement et repoussant une fois encore son entrée en service. Les déboires de ce projet ont déjà coûté cher à Prysmian. En 2018, une provision de 95 millions d'euros avait déjà été constituée. Les investisseurs craignent qu'un nouveau retard ne mette en péril les objectifs 2019.
 
En attendant, c'est le rival français Nexans qui en profite en gagnant 2,4% en bourse, à cause de la mauvaise image de Prysmian que renvoie l'affaire Western Link. Le transalpin perd de son côté 2,6%.