L'étoile montante de l'immobilier britannique connaît un sérieux coup d'arrêt boursier le 21 février, avec une action qui s'effondre de plus de 30% autour de 115 GBp à Londres. Le courtier en ligne ne devrait générer sur l'année 2018-2019 que 130 à 140 millions de livres de revenus, contre 165 à 175 espérés. En décembre, le haut de la fourchette avait déjà été raboté à cause des incertitudes du marché immobilier liées au Brexit. Si Purplebricks continue à séduire avec son modèle à bas coûts et sa palette de services technologiques et administratifs, l'entreprise ne peut échapper à un contexte morose. 

En Australie, la nouvelle équipe de direction mise en place doit redresser la barre. Aux Etats-Unis, le management promet d'être plus réactif et de concentrer ses investissements, tout en anaonçant le départ du directeur général local. La société va aussi se séparer de son directeur général britannique, Lee Wainwright, qui sera remplacé par Vic Darvey, COO débarqué en janvier de MoneySuprMarket. La direction des Etats-Unis sera reprise par le confondateur de Purplebricks, Michal Bruce.