Qualcomm a dit avoir eu une réunion "constructive" avec Broadcom le 14 février, la première entre les deux groupes, pour aborder l'offre de 121 milliards de dollars (97 milliards d'euros) qui est actuellement sur la table.

Toutefois, le conseil d'administration de Qualcomm a confirmé son opinion selon laquelle la proposition actuelle sous-valorise nettement la société, présente un niveau de risque inacceptable et n'est pas dans le meilleur intérêt de ses actionnaires.

Bien que Broadcom soit disposé à céder certains actifs pour répondre aux demandes des autorités antitrust, il se refuse à d'autres engagements susceptibles d'être exigés, dit Qualcomm.

Broadcom a aussi évité de se prononcer sur ses intentions concernant le pôle brevets de Qualcomm.

Qualcomm a par ailleurs redit que l'indemnité de rupture de huit milliards de dollars proposée par Broadcom était loin de compenser les risques liés à cette opération.

Broadcom n'était pas disponible dans l'immédiat pour commenter ces informations.

Les dirigeants de Broadcom ont quitté la réunion du 14 février avec l'impression que leurs homologues de Qualcomm les avaient écoutés mais sans s'engager, a rapporté Reuters mercredi.

Les actions Qualcomm et Broadcom perdent respectivement 0,06% et 0,82% vendredi dans les premiers échanges.

(Supantha Mukherjee et Sonam Rai à Bangalore, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Qualcomm, Broadcom Limited