PARIS/ABIDJAN, 21 décembre (Reuters) - Emmanuel Macron a annoncé samedi que trente-trois "terroristes" avaient été "neutralisés" en début de journée par l'opération Barkhane dans la région de Mopti, au centre du Mali, le président français ajoutant qu'un prisonnier avait été fait à cette occasion tandis que deux gendarmes maliens ont été libérés.

Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence devant la communauté française d'Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire.

L'État major des Armées (EMA) a par la suite confirmé que 33 combattants de "groupes terroristes armés" avaient été tués par Barkhane, précisant que l'opération était toujours en cours.

L'EMA a ajouté qu'il s'agissait d'une opération "d'opportunité" dans la nuit du 20 au 21 dans la forêt de Ouagadou, près de la frontière avec la Mauritanie, à 150 kilomètres au nord-ouest de la ville de Mopti, notant que c'était la zone d'action de la Katiba Macina, groupe lié à Al Qaïda.

La cible était un regroupement de combattants dans une zone très boisée, a encore dit l'EMA, précisant à Reuters que l'opération, guidée par un drone Reaper, a impliqué des dizaines de commandos héliportés appuyés par des hélicoptères Tigre. (Tangi Salaün à Paris, Clotaire Achi à Abidjan, édité par Benoît Van Overstraeten)