Le propriétaire de marques telles que Durex (préservatifs), Nurofen (antalgiques) ou encore Harpic (nettoyants) avait dit le 6 juillet que le virus NotPetya, qui avait affecté plusieurs entreprises le 27 juin, avait interrompu la production dans nombre de ses plus de 60 sites de fabrication.

Le groupe, qui a annoncé la semaine dernière la vente de son pôle alimentaire à l'américain McCormick pour 4,2 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros), a précisé que son chiffre d'affaires à périmètre constant avait reculé de 1%, à 5,02 milliards de livres (5,6 milliards d'euros), sur les six premiers mois de l'année.

Le bénéfice net ajusté a cependant augmenté de 14% sur la période et le résultat par action de 15%, à 124,9 pence.

Rakesh Kapoor, directeur général de Reckitt Benckiser, a précisé que les activités du groupe n'étaient pas encore revenues à la normale à la suite de la cyberattaque, ajoutant que l'objectif d'une hausse annuelle de 2% du chiffre d'affaires à périmètre constant s'annonçait comme "difficile".

(Martinne Geller, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : McCormick & Company, Incorporated, Reckitt Benckiser