Recylex abandonne plus de 5% à 2,49 euros, soit son plus bas niveau depuis décembre 2016. Le spécialiste du recyclage de métaux lourds, ex-Metaleurop, poursuit les discussions engagés avec ses créanciers depuis plus d'un an afin de ne pas disparaître. Il est lourdement pénalisé par sa branche allemande Weser-Metall GmbH et plus particulièrement par la fonderie de plomb de son usine de Nordenham où des problèmes techniques sur ses fours empêchent un retour à une production "normale".

Le groupe a obtenu une extension du calendrier de ces discussions jusqu'au 31 mai 2020 (contre le 30 avril 2020 précédemment), sous certaines conditions.

La branche allemande devra notamment fournir un état d'avancement des projets de cessions d'actifs visant à restructurer sa dette et les partenaires financiers examineront d'ici mi-mars 2020 si et à quelles conditions leur financement pourrait être maintenu jusqu'au 31 mai 2020.

En parallèle, Recylex examine les conséquences de ces projets de cessions sur son modèle économique et les développements stratégiques associés en vue de poursuivre les activités restantes.

Compte tenu de l'état d'avancement actuel des projets de cessions et sous réserve de la position de ses partenaires financiers d'ici mi-mars 2020, Weser-Metall GmbH a obtenu auprès de son principal actionnaire, le géant minier Glencore, une extension du financement-relais existant à hauteur d'un montant de 4,4 millions d'euros ainsi que le report au 31 mai 2020 de la date d'échéance du financement-relais etdu financement additionnel. 

Le spécialiste du recyclage de métaux a également obtenu auprès de ses partenaires financiers, le report au 31 mai 2020 de leurs droits de résiliation anticipée au titre du financement obtenu en décembre 2016, ainsi que le report jusqu'à cette même date des remboursements dus aux 31 décembre 2018, 31 mars 2019, 30 juin 2019, 30 septembre 2019, 31 décembre 2019 et 31 mars 2020 pour un montant total de 12 millions.