PARIS, 22 mai (Reuters) - Les salariés ne doivent pas être la variable d'ajustement de la réorganisation de Renault , dont la survie est menacée, mais le constructeur automobile doit pouvoir ajuster son outil de production pour garantir sa compétitivité, a déclaré vendredi Bruno Le Maire.

"Bien entendu les salariés ne doivent pas être la variable d'ajustement de Renault" mais "il faut laisser aussi à Renault la possibilité d'ajuster son outil de production, d'être plus compétitif, parce que sinon Renault sera menacé", a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances sur Europe 1.

Selon Bruno Le Maire, l'objectif doit être de localiser en France des productions compétitives centrées sur le véhicule électrique.

Bruno Le Maire a également précisé qu'il signerait le prêt garanti par l'Etat de cinq milliards d'euros demandé par Renault lorsque la stratégie du groupe serait connue.

Renault doit détailler fin mai un plan d'économies de deux milliards d'euros sur trois ans. Selon le quotidien économique Les Echos, il envisagerait de fermer trois sites en France et d'arrêter la production de véhicules à Flins. (Bertrand Boucey, Sudip Kar-Gupta et Myriam Rivet)