Le Conseil d’administration du Groupe Renault a indiqué qu'il mettait en place des mesures de gouvernance provisoires pour préserver les intérêts du groupe et assurer la continuité de ses activités opérationnelles. " A ce stade, le Conseil n’est pas en mesure de se prononcer sur les éléments dont disposeraient Nissan et les autorités judiciaires japonaises à l’encontre de M. Ghosn ", a précisé le constructeur automobile à la suite de l’ouverture de la procédure judiciaire contre lui.

Carlos Ghosn, temporairement empêché, demeure Président-Directeur général. Le Conseil d'administration a nommé à titre provisoire Thierry Bolloré en qualité de Directeur général délégué. Il exercera à ce titre la direction exécutive du groupe, disposant ainsi des mêmes pouvoirs que Carlos Ghosn.

Pendant cette période, le Conseil se réunira régulièrement, sous la présidence de l'administrateur référent, pour préserver les intérêts de Renault et assurer la pérennité de l'Alliance.

Le Conseil a par ailleurs décidé de demander à Nissan, sur le fondement des principes de transparence, de confiance et de respect mutuel de la Charte de l'Alliance, de lui transmettre l'ensemble des informations en sa possession dans le cadre des investigations internes dont M. Ghosn a fait l'objet.

" Le Conseil partage le soutien exprimé par la direction de Nissan au développement de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui reste la priorité du Groupe ", a conclu le groupe.