La marque au losange fait écho à son rival PSA, qui a publié lundi un recul de 12,8% de ses ventes semestrielles, en attribuant dans un communiqué le recul de ses ventes à une chute en Chine et dans la zone Afrique Moyen-Orient Inde et Pacifique.

Renault, dont l'ex-PDG Carlos Ghosn a été arrêté en novembre au Japon pour des soupçons de malversations financières en tant que président de Nissan, digère l'échec début juin d'un projet de fusion avec Fiat Chrysler (FCA).

Au premier semestre, avec 1.938.579 véhicules vendus, Renault dit avoir limité sa baisse par rapport à celle du marché estimée à 7,1%, mettant en valeur sa stabilité en Europe où le marché a baissé de 2,5% et réaffirmant viser une stabilité sur le Vieux continent sur l'ensemble de l'année à moins d'un Brexit sans accord.

Mais en Russie, Renault prévoit désormais une baisse de 2 à 3% du marché cette année contre une hausse d'environ 3% anticipée en avril après un recul de 0,9% de ses ventes semestrielles dans un marché estimé, lui, en baisse de 2,4%.

Sur l'ensemble du groupe, Renault ne quantifie pas dans son communiqué la baisse qu'il anticipe pour le marché mondial en 2019. Fin avril, il avait dit prévoir cette année un recul de 1,6% au lieu d'une stabilité précédemment.

En Chine, la chute de 23,7% des ventes de Renault est largement supérieure à celle de 12,7% du marché.

Renault, dont les résultats semestriels sont attendus le 26 juillet, indique aussi que le marché brésilien, où ses ventes ont augmenté de 20,2% au premier semestre, devrait progresser autour de 8% cette année, alors qu'il anticipait auparavant une hausse de 10% en avril.

(Cyril Altmeyer, édité par Benoît Van Overstraeten)