Berenberg a réduit son objectif de cours de 82 à 76 euros sur le titre Renault, tout en maintenant sa recommandation Conserver. En dépit d’une valorisation peu élevée, suite à la faiblesse du titre ces derniers mois, le bureau d’études n’y voit pas vraiment matière à devenir plus constructif sur le dossier. L’analyste pointe du doigt la faible génération de « free cash flow » pour l’activité « core » du constructeur automobile, mais également les vents contraires attachés à l’évolution des devises émergentes (peso argentin, real brésilien, livre turque, rouble russe).
In fine, Berenberg a abaissé ses estimations de bénéfice opérationnel de 5% en moyenne pour la période 2018-2020.
Renault figure parmi les 1ers constructeurs automobiles mondiaux. Le CA par activité se répartit comme suit :
- vente de véhicules (91,9%) : 2,2 millions de véhicules particuliers et utilitaires vendus en 2023, répartis par marque entre Renault (1 548 748), Dacia (658 321), Renault Korea Motors (21 980), Alpine (4 328) et autres (1 968) ;
- prestations de services (8,1%) : prestations de financement des ventes (achat, location, crédit-bail, etc.), de services associés (entretien, extension de garantie, assistance, etc.) et de services de mobilité.
A fin 2023, le groupe dispose de 38 sites industriels dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : France (29,2%), Europe (49,3%), Amériques (8,7%), Eurasie (6,1%), Asie-Pacifique (3,5%), Afrique et Moyen Orient (3,2%).