Le Conseil d’Administration de Renault a décidé à l’unanimité de renoncer au bénéfice de l’engagement de non-concurrence souscrit par Carlos Ghosn et, en conséquence, de ne pas lui verser l’indemnité correspondante égale à deux ans de rémunération fixe et variable. Cela fait suite aux accusations de malversations financières (et aux nombreuses autres révélations) qui avaient conduit à sa démission du poste de PDG du constructeur automobile français.

Par ailleurs, Carlos Ghosn a également perdu ses droits à l'acquisition d'un certain nombre d'actions qui était soumise à une condition de présence au sein de Renault.

Il s'agit des actions attribuées en 2015, 2016, 2017, 2018 à Carlos Ghosn en qualité de PDG, tant au titre de la part différée de sa rémunération variable pour les exercices 2014 à 2017, que des plans d'attribution d'actions de performance pour les années 2015 à 2018.

Les montants en jeu n'ont pas été communiqués. Toutefois, en fin de matinée, Reuters évoquait un montant cumulé d'indemnités de 30 millions d'euros.

Le Conseil de Renault statuera le 15 mars prochain sur la rémunération de Carlos Ghosn au titre de l'exercice 2018.