Il y a tabou et tabou. Après avoir publié sa première perte en dix ans, Renault a lancé un plan de réduction des coûts de 2 Mds€ sur trois ans, qui risque d'affecter ses usines en France. "L'Etat jouera son rôle d'actionnaire de Renault pour s'assurer que les choix qui seront faits n'iront pas à l'encontre des emplois et des usines en France", a déclaré M. Le Maire depuis Bruxelles. Le gouvernement sera "très vigilant" sur sa stratégie de réduction des coûts.

Le ministre a discuté du plan industriel de Renault dimanche lors d'un appel téléphonique à Jean-Dominique Senard. Ce "dialogue" se poursuivra, a ajouté M. Le Maire, reconnaissant la nécessité pour Renault de s'adapter pour faire face aux nouveaux défis. Mais il a déclaré que les changements devraient tenir compte des intérêts à long terme de Renault en France.