Renault : Nissan et Mitsubishi n'ont pas besoin d'une fusion pour être efficaces -Senard
Le 27 mai 2020 à 10:42
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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le président de Renault et du conseil opérationnel de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Jean-Dominique Senard, a balayé d'un revers de la main mercredi la question d'une fusion entre les trois constructeurs automobiles.
"Il n'y a pas de projet de fusion entre nos entreprises", a affirmé le dirigeant, interrogé sur cette question lors d'une conférence de presse dédiée à la stratégie de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. "Nous n'avons pas besoin d'une fusion pour être efficaces", a ajouté Jean-Dominique Senard.
Une fusion potentielle entre Nissan et Renault a longtemps constitué pour les analystes financiers la clef d'une revalorisation boursière des deux constructeurs automobiles. Mais cette opération s'est heurtée à plusieurs reprises aux réticences du camp japonais.
Renault, Nissan et Mitsubishi ont dévoilé mercredi une nouvelle organisation de leur alliance, reposant sur le principe "leader-follower" ou "chef de fil-suiveur", pour améliorer leur compétitivité et leur rentabilité.
Renault figure parmi les 1ers constructeurs automobiles mondiaux. Le CA par activité se répartit comme suit :
- vente de véhicules (91,9%) : 2,2 millions de véhicules particuliers et utilitaires vendus en 2023, répartis par marque entre Renault (1 548 748), Dacia (658 321), Renault Korea Motors (21 980), Alpine (4 328) et autres (1 968) ;
- prestations de services (8,1%) : prestations de financement des ventes (achat, location, crédit-bail, etc.), de services associés (entretien, extension de garantie, assistance, etc.) et de services de mobilité.
A fin 2023, le groupe dispose de 38 sites industriels dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : France (29,2%), Europe (49,3%), Amériques (8,7%), Eurasie (6,1%), Asie-Pacifique (3,5%), Afrique et Moyen Orient (3,2%).