L'Italie ne voit pas pourquoi elle prendrait une part au capital de Fiat Chrysler en cas de fusion avec Renault, a indiqué le ministre de l'économie Giovanni Tria. Par ailleurs, et aux dernières rumeurs, le Transalpin ne serait pas prêt à revoir la parité du rapprochement avec le Français, alors que des informations laissaient entendre ces derniers jours que la marque au losange juge la valorisation trop généreuse en faveur de Fiat Chrysler. Il faut dire, comme le rappelle le quotidien Les Échos, que la valorisation actuelle de Renault est particulièrement faible (cf. graphique qui suit) et que l'écart entre les deux constructeurs s'est creusé à partir de la mi-2017. Pour FCA toutefois, la parité a été mûrement réfléchie et constitue la meilleure offre. En parallèle, le management de l'industriel italo-américain a, selon Nikkei, contacté les dirigeants de Nissan et Mitsubishi pour exposer le projet.


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