L'Italie ne voit pas pourquoi elle prendrait une part au capital de Fiat Chrysler en cas de fusion avec Renault, a indiqué le ministre de l'économie Giovanni Tria. Par ailleurs, et aux dernières rumeurs, le Transalpin ne serait pas prêt à revoir la parité du rapprochement avec le Français, alors que des informations laissaient entendre ces derniers jours que la marque au losange juge la valorisation trop généreuse en faveur de Fiat Chrysler. Il faut dire, comme le rappelle le quotidien Les Échos, que la valorisation actuelle de Renault est particulièrement faible (cf. graphique qui suit) et que l'écart entre les deux constructeurs s'est creusé à partir de la mi-2017. Pour FCA toutefois, la parité a été mûrement réfléchie et constitue la meilleure offre. En parallèle, le management de l'industriel italo-américain a, selon Nikkei, contacté les dirigeants de Nissan et Mitsubishi pour exposer le projet.
Renault figure parmi les 1ers constructeurs automobiles mondiaux. Le CA par activité se répartit comme suit :
- vente de véhicules (91,9%) : 2,2 millions de véhicules particuliers et utilitaires vendus en 2023, répartis par marque entre Renault (1 548 748), Dacia (658 321), Renault Korea Motors (21 980), Alpine (4 328) et autres (1 968) ;
- prestations de services (8,1%) : prestations de financement des ventes (achat, location, crédit-bail, etc.), de services associés (entretien, extension de garantie, assistance, etc.) et de services de mobilité.
A fin 2023, le groupe dispose de 38 sites industriels dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : France (29,2%), Europe (49,3%), Amériques (8,7%), Eurasie (6,1%), Asie-Pacifique (3,5%), Afrique et Moyen Orient (3,2%).