Zurich (awp) - Roche détaille jeudi les résultats de l'étude clinique avancée Sakurastar, menée par sa filiale nippone Chugai sur le satralizumab contre la neuromyélite optique et un spectre de troubles associés (NMOSD).

Après avoir déjà revendiqué par deux fois depuis décembre dernier le succès de ce programme de recherche, la multinationale rhénane dévoile ainsi l'ampleur des bienfaits observés sur les patients, à l'occasion du congrès annuel du Comité européen pour le traitement et la recherche contre la sclérose en plaques (Ectrims), qui se tient à Stockholm.

L'administration du traitement expérimental en monothérapie a permis de réduire de 55% le risque de rechute par rapport à un placebo, voire de trois quarts chez les patients positifs aux anticorps de l'aquaporinie 4. Le satralizumab présente par ailleurs un profil de risque similaire à celui du placebo, avec pour principaux effets indésirables des infections légères à modérées des voies urinaires et respiratoires.

L'appellation neuromyélite optique couvre un spectre de maladies inflammatoires démyélinisantes du système nerveux central, s'attaquant principalement à la moelle épinière ainsi qu'aux nerfs optiques et souvent diagnostiqué à tort comme une sclérose en plaques.

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