Zurich (awp) - Roche revendique vendredi la non-infériorité d'une formulation sous-cutanée de sa combinaison à dose fixe de Perjeta (pertuzumab) et d'Herceptin (trastuzumab) - associée à une chimiothérapie - dans l'indication contre le cancer du sein HER2 positif, par rapport à la version intraveineuse de cette même préparation.

La nouvelle formulation doit permettre de ramener le temps d'administration de la combinaison à environ huit minutes, contre jusqu'à deux heures et demi pour l'infusion, précise un communiqué diffusé vendredi.

Les données détaillées de l'étude Federica feront l'objet d'une présentation lors d'un prochain congrès en oncologie et seront soumises aux autorités sanitaires de la planète.

Une administration sous-cutanée de la préparation permettrait aux systèmes de santé d'économiser sur les frais d'encadrement des malades, indique la Banque cantonale de Zurich (ZKB) dans un commentaire. L'établissement accueille subséquemment une nouvelle positive, mais dont l'impact sur le cours du titre Roche risque de demeurer cosmétique.

Une porte-parole a tenu à préciser à AWP que le traitement avait été administré pendant l'étude Federica en injection sous-cutanée par des professionnels de la santé, entraînés à gérer tous types d'effets non désirables. Les détails sur le mode d'injection final dépendront des notices d'accompagnement aprouvées par les régulateurs.

A 13h20, le bon de jouissance Roche s'enrobait de 0,4% à 270,05 francs suisses, dans un SMI en recul marqué de 0,56%.

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