Zurich (awp) - Le laboratoire rhénan Roche revendique lundi un nouveau succès en recherches cliniques de phase III pour son anticancéreux Tecentriq (atezolizumab), combiné à une chimiothérapie à base de platine.

L'étude Imvigor130 a mis en lumière une réduction significative en première ligne de traitement du risque de décès ou de progression du cancer de la vessie, localement avancé ou métastatique, par rapport à la seule chimiothérapie.

La multinationale bâloise rappelle dans son communiqué mener encore quatre programmes cliniques avancés sur le Tecentriq, seul ou en combinaison, dans le domaine du cancer de la vessie. De nombreuses autres recherches sont en cours ou planifiées dans une volée d'autres indications en oncologie, concernant notamment les poumons, les zones périgénitales, la peau, les seins, le tube digestif ou encore la tête et le cou.

L'anticorps monoclonal est déjà homologué aux Etats-Unis et en Europe contre diverses formes du cancer du poumon, de la vessie ou du sein.

Les revenus du Tecentriq, en progression rapide, ont atteint sur les six premiers mois de l'année 782 millions de francs suisses.

Le feu vert conditionnel accordé par l'Agence sanitaire (FDA) étasunienne au Tecentriq contre le carcinome revêt une importance particulière après l'échec d'IMvigor211, rappelle Vontobel. La banque de gestion zurichoise anticipait déjà une approbation pleine et complète du médicament dans cette indication.

A la Bourse, le bon de jouissance Roche a fini en repli de 1,3% à 263,70 francs suisses, dans un SMI en recul de 2,09%.

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