Zurich (awp) - Roche a essuyé un revers partiel en étude clinique avancée sur l'etrolizumab contre la rectocolite hémorragique. Le traitement expérimental a livré des résultats "mitigés" en thérapie d'induction, tandis qu'aucune différence significative n'a été observée par rapport à un placebo en traitement de maintien.

Le laboratoire rhénan rappelle dans son communiqué lundi mener encore une étude clinique de phase III sur cette substance dans l'indication contre la maladie de Crohn.

Les volets cliniques menés à ce jour n'ont pas révélé de risques majeurs pour les patients.

L'échec même partiel de ce programme de recherches contre la rectocolite hémorragique constitue un revers majeur pour le groupe pharmaceutique, qui avait concédé des efforts importants pour développer l'etrolizumab, imagine Mirabaud Securities dans une note. L'établissement genevois pour sa part ne nourrissait que des espoirs ténus en la matière et plafonnait l'apport de ce traitement au chiffre d'affaires à 430 millions de francs suisses à l'horizon 2027.

Partant du principe que Roche ne poursuivra pas le développement de l'etrolizumab contre cette maladie inflammatoire intestinale, Vontobel biffe l'indication de sa modélisation et ôte subséquemment deux francs suisses à son objectif de cours pour le bon de jouissance.

A la Bourse, le bon de jouissance Roche a terminé en baisse de 0,2% à 313,65 francs suisses dans un SMI en hausse de 0,2%.

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