Zurich (awp) - Roche indique lundi avoir fait publier en fin de semaine dernière des résultats additionnels de l'étude clinique avancée Sakurastar, menée par sa filiale nippone Chugai sur le satralizumab contre la neuromyélite optique et un spectre de troubles associés (NMOSD). Ces données démontrent une efficacité du traitement, mesurée à l'aune du taux de rechute, sur 144 semaines. Ces résultats sont parus dans le New England Journal of Medicine.

A l'occasion du dernier point de situation en septembre, Roche avait déjà souligné que l'administration du traitement expérimental en monothérapie avait permis de réduire de 55% le risque de rechute par rapport à un placebo, voire de trois quarts chez les patients positifs aux anticorps de l'aquaporinie 4.

Le satralizumab présente par ailleurs un profil de risque similaire à celui du placebo, avec pour principaux effets indésirables des infections légères à modérées des voies urinaires et respiratoires.

L'appellation neuromyélite optique couvre un spectre de maladies inflammatoires démyélinisantes du système nerveux central, s'attaquant principalement à la moelle épinière ainsi qu'aux nerfs optiques et souvent diagnostiqué à tort comme une sclérose en plaques.

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